Il rapporte de dures conditions de travail, des salaires de 75¢ l'heure qui passèrent à 27¢ l'heure durant l'après première guerre pour des journées de 10h, et ce jusqu'à la crise des années 1930.9
Malgré cela les gens construisaient leur propre maison et élevaient des familles nombreuses. (...) Avec une position stable, comme par exemple dans la Wood Room, ou dans les autres départements, l'avenir semblait moins inquiéter les gens qu'elle le fait en ces temps modernes. Le journalier semblait heureux une fois raisonnablement installé avec sa famille. C'est un fait de dire qu'il faut avoir été l'un d'eux pour bien comprendre cela.10
Arrive ensuite la crise économique des années 1930 qui affectera tous les secteurs sans exceptions et ce, durant près d'une dizaine d'années. L'usine Fraser connut alors une réorganisation marquante au niveau de l'administration affectant aussi la production. « Quand arrivait la fin de semaine, le boss, ne sachant pas quand le moulin repartirait, disait aux hommes 'venez voir lundi matin'. »11